25e rentrée

avril 10th, 2020 | Posted by Cécile in Fenêtres ouvertes - (Commentaires fermés sur 25e rentrée)

Septembre 2018

L’école Caminarem faisait le 3 septembre dernier sa 25e rentrée ! Sur la “fameuse” petite colline de Monteils, entre petits bois et vignes…

A 8h30, tous les enfants des classes, des plus grands aux plus petits, montaient les marches du grand hall pour aller saluer chacun leurs pédagogues. Les plus grands ? Ceux de 8e classe, soit la 4e de collège.

En milieu de matinée au jardin d’enfants, tout en douceur, les enfants retrouvaient leurs jardinières avec leurs parents, autour d’un goûter d’accueil le temps d’installer toutes les petites affaires : le coussin pour l’histoire, le sac de change pour les jours de pluie / gadoue ( !), les doudous pour la sieste, et les brosses à dent pour après le repas.

Chaque rentrée porte aussi son lot de questionnements, de problématiques à résoudre. C’est aussi ce qui nous fait avancer, tous ensemble !

La rentrée, c’est pour les classes la reprise des traditionnels cours de calcul, langue, géographie, anglais, dessin de forme…

La rentrée, c’est aussi l’automne qui arrive ; ci-dessous un petit aperçu des vendanges (ah ces dons merveilleux de la nature !) et de la randonnée nocturne des grands du collège pour la fête de l’équinoxe d’automne, la St Michel. Nous quittons doucement l’été pour entrer dans une période plus froide et sombre. C’est ce passage et la force intérieure nécessaire à chacun qui est fêté ce jour… avec un lever de soleil bien mérité !

Cécile Defèche, présidente de l’école

De la grammaire & conjugaison en 4e classe

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Juin 2018

Mieux que des textes d’explication, en image, l’introduction des verbes et conjugaisons (extraits de cahier) :

Ont fait suite, de la même manière, autour des verbes : radical et terminaisons, les différents groupes… les temps simples et les temps composés de la conjugaison, les modes. Puis la belle histoire des prépositions (“qui tissent des fils invisibles entre les êtres et les choses”), des déterminants et des pronoms.

Travail réalisé avec M. Fischer,
professeur de 4e-5e classe (CM1-CM2)

Mathématiques / économie en 6e classe

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Mai 2018

Pour leur période de mathématiques / économie, les élèves de 6e et 7e classe ont passé plusieurs jours à réaliser un sondage auprès de leurs camarades : élaboration des questions, sondage de leurs camarades, traitements des données. Ils ont ensuite présenté leurs résultats en classe et ils les ont affichés à l’école. Où il est question de pourcentage, de moyenne, de médiane, de diagrammes circulaires, diagrammes en bâtons et autres graphiques… En image quelques extraits :

Où habitez-vous ?
Quel est ton mois de naissance ?

Travail réalisé avec Mme Beaurain,
professeur de 6e-7e classe (6e-5e de collège)

La peinture au Jardin d’enfants

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Mai 2018

Aujourd’hui mardi, c’est le jour de la peinture. Les enfants arrivent et tout est déjà prêt : les feuilles mouillées sur les planches, les trois couleurs primaires, le pot d’eau et la petite éponge. En chantant, les enfants enfilent leur tablier et s’installent à leur place habituelle. Il ne manque que le pinceau qui arrivera quand le calme propice à cette activité sera parmi nous. Enfin nous pouvons nous élancer, nous plonger dans la couleur : les oranges, violets et verts apparaissent, parfois le marron et le gris viennent nous visiter.  “Oh mais c’est la grotte de l’ours ! ! !” C’est parfois difficile de rester concentré sur sa feuille, car chacun suit des chemins différents et passionnants. Une fois le voyage achevé, chaque enfant ramènera un par un son œuvre, ses couleurs (qui sont parfois très loin de ce qu’elles étaient à l’origine…), leur pot d’eau, leur éponge. Il y a quelques petits accidents, des pots qui tombent, des moments de chaos… mais tout finit toujours bien. Certains nettoient les tables, d’autres font la vaisselle, jouent avec les couleurs. Et lorsque tout est bien rangé, on peut enfin aller jouer !

Antonin Cosson, jardinier d’enfants

Portes Ouvertes

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24 mars 2018

Il faisait tout gris tout gris, et pas chaud… Qu’à cela ne tienne : les couleurs, les réparations des jardinières, et les plantations y sont allés de bon train. Un bel élan de printemps, entourant les pédagogues qui présentaient notre pédagogie, pour cette journée portes ouvertes sur le thème de la convivialité, de la rencontre & du partage.

Jennifer Lavandet, maman de l’école et organisatrice des portes ouvertes

Premier contact avec la soustraction, en première classe (CP)

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Mars 2018

«  Monsieur Moins aime beaucoup aider les autres, mais il a les poches percées, et il perd ce qu’il y a dedans…
Il a décidé de devenir boulanger.
La nuit, Madame Plus l’aide à compter tous les pains qu’il fabrique.
Quand vient le jour, Monsieur Plus vend son pain, ou le donne, parfois s’en fait chipper par un coquin de passage.
Au fil de la journée, il en a de moins en moins, et quand vient le soir, il ne lui reste plus rien.
Mais il est heureux, car chacun a pu se régaler, se nourrir de son bon pain frais.
Et la nuit suivante, il en refait…  »

Voici l’histoire qui emmène les enfants de première classe dans la soustraction.

Le lendemain, la Maîtresse apporte des petits gâteaux.
Les élèves deviennent tour à tour boulanger, client et secrétaire.
L’un choisit combien de pains il a à donner, le second, combien il en veut. Les enfants comptent combien il en reste, et le secrétaire écrit tout ça pour ne rien oublier.
Puis on change les rôles, et on recommence, encore, et encore.
Et cela continue le lendemain.
Le surlendemain, les enfants savent qu’à la fin, il va rester par exemple cinq pains, et ils jouent, en partant du reste cette fois.

Toute la semaine, les enfants manipulent, comptent, écrivent, dans un jeu qui les passionnent. Ils dessinent et écrivent tout ça sur leur cahier de période.

Et à la fin, ils mangent tous les petits gâteaux, et il ne reste plus rien…

Idelette Rochat, professeur de classe

Géométrie et dessin – 6e classe

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Janvier 2018

Les droites créent la courbe – géométrie au compas et à la règle (dessin au tableau / Marion Beaurain) :

Noir et blanc (dessins des élèves) : comment la rencontre de l’obscurité et de la lumière donne forme :

Ecrire ? Lire ? Fany Mesnier nous parle de l’appropriation de la langue maternelle…

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17 novembre 2017

compte-rendu de conférence

Fany a terminé sa semaine à Caminarem par une conférence publique sur le thème de l’appropriation de la langue maternelle par les enfants, un questionnement récurrent dans les écoles. Et Fany interpelle : les pédagogues, dans les écoles Steiner-Waldorf, n’apprennent pas aux enfants à lire. Ils leur donnent les éléments pour que les enfants apprennent eux-mêmes à lire. Mais encore  ?

1ere classe. Rappelant que l’homme s’est longtemps passé d’écriture, le pédagogue va d’abord travailler l’oralité, la soigner. Raconter les choses. Raconter encore, raconter beaucoup. Raconter, mais aussi à chaque fois demander à l’enfant de restituer l’histoire en racontant à son tour. Ainsi l’élève apprend, par imitation, la narration : tenir un fil  ; un début, un développement, une fin. Et puis dire et faire des poèmes. Valoriser l’importance de la poésie, aussi, dans le langage  ! Et aussi : visiter tous les signes de l’alphabet pour retrouver ce que ces signes “disent“  : qu’y a-t-il dans le «  A  », dans le «  I  »  ? Dans le «  B  », dans le «  M  »  ? Plongée dans les sonorités, évocatrices d’images.

Ainsi ce n’est pas l’analyse des lettres le point de départ vers la lecture, mais l’image  : d’abord le pédagogue (et l’enfant) raconte. Puis on écrit ce qu’on a raconté, tous ensemble. Puis on observe  : il y a différentes phrases… différents mots. Reprenons chaque mot  : ah, il y a différentes syllabes… Ah tiens, des mots qui ont 2 sons… d’autres 3…Ah, mais dans ce son, il y a plusieurs lettres, lesquelles  ? Finalement le pédagogue part de ce que l’enfant connaît, de là où il en est, pour arriver jusqu’au détail des lettres.

Puis l’enfant est invité à écrire, écrire, beaucoup écrire, s’exprimer par écrit. L’adulte ne demande pas à l’enfant de tout de suite écrire correctement. Mais simplement d’écrire de telle sorte qu’il puisse se relire. On ne peut pas demander à un enfant de savoir bien exprimer ce qu’il a à dire, et en même temps de savoir comment écrire correctement et la lecture va venir…

La lecture va venir, le professeur restant attentif à ce que chaque enfant progresse, à tout moment. Si l’un ou l’autre rencontre des difficultés, le professeur l’accompagnera pour trouver un passage.

Vers les 9 ans des enfants, le pédagogue abordera petit-à-petit la grammaire… avec la ponctuation d’abord. Une question  ? Je suis sûre, les enfants, que vous avez tous une question à poser. Qu’est-ce qu’une question  ? Et on vit (du verbe vivre !) la question…

La nature des mots  ? Quel régal  ! qu’est-ce qu’un nom  ? Prenons Arthur. Il n’est pas du tout pareil que quand il était bébé. Et il ne sera pas pareil quand il sera vieux. Et pourtant c’est la même personne, il a le même nom  : le nom, c’est ce qui reste quand ça change  ! Et le pommier, au cours des saisons ?… c’est parfois difficile de reconnaître que c’est un pommier, il n’a pas de fruit, plus ses feuilles… et pourtant il est toujours un pommier  !

La grammaire n’est jamais abordée autrement qu’en faisant vivre une expérience. Et Fany est tellement enthousiaste, vit tellement ce qu’elle nous dit que les auditeurs peuvent un peu vivre de cette expérience.

Ces apprentissages de la langue maternelle sont finalement abordés dans tous les cours. Dans TOUS les cours le professeur raconte, puis écrit un texte. Dans tous les cours on fait du français, dans nos écoles…

Nous prenons du temps  ? Certes, beaucoup d’enfants vers 7 ans ne savent encore pas vraiment lire. Mais qu’est-ce que ces quelques mois que l’on prend en plus (prendre le temps  ! ! prendre le temps) au regard d’un apprentissage vivant, que l’enfant peut vraiment s’approprier, faire sien, pour toute sa vie  ?

Nous constaterons que la langue maternelle contribue largement à la construction de l’enfant depuis qu’il sait marcher. En écrivant et en découvrant de manière vivante la beauté de la structure du langage qu’il utilise, l’enfant reprend la main – en quelque sorte – et devient peu à peu co-créateur de son évolution.

Cécile Defèche, parent et administrateur de l’école

Novembre… la fête des lanternes !

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15 novembre 2017

Le froid venteux et soudain de cette rentrée de vacances de Toussaint nous met dans l’ambiance si particulière de Novembre.
Les jours raccourcissent, les arbres lâchent leurs dernières feuilles.
Chaque matin, les enfants des classes 1 à 5 (CP à CM2) commencent la journée en chantant dans la salle de musique pour se préparer à la fête des lanternes.

Cette fête est aussi celle de Martin, ce soldat romain qui, croisant un mendiant transi de froid, lui donna la seule chose qu’il possédait : la doublure de son manteau. Geste de partage.

Au jardin d’enfant et dans les petites classes, les enfants fabriquent une lanterne.
Elle permet de faire briller un petit peu de la lumière du soleil qui s’en va un peu plus chaque jour.
Elle protège la petite lueur d’une bougie quand les enfants font l’expérience de la nuit durant la promenade le soir de la fête.

Cette année, cette fête s’adresse aux enfants des jardins d’enfants et de la 1-2-3ème classe.
C’est un temps d’entrée dans la nuit. La vie se retire dans les profondeurs terrestres et nous accompagnons ce geste par cette expérience d’intériorisation.
Après avoir allumé les lanternes fabriquées en classe, les enfants de la 1-2-3ème classe marchent dans la nuit accompagnés par leurs professeurs.

Durant le temps de cette balade, les parents vont à l’école pour allumer les bougies des petits lampions du chemin, allumer un bon feu dans la cour, couper le pain et faire réchauffer la soupe que les enfants ont préparé le matin à l’école avec les élèves de la 4-5ème classe.
Au retour de leur balade, nous partageons tous ensemble la soupe et le pain autour du feu.

Idelette Rochat, professeur de 1-2-3e classes

Le Congrès National des Écoles Steiner en France ? Un temps fort pour nos écoles !

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20 octobre 2017

Du 20 au 24 octobre 2017  : quatre jours de congrès national des écoles Steiner Waldorf, au début des vacances de la Toussaint, réunissaient plus de deux cent personnes de toutes les écoles Steiner de France, jusqu’à la Belgique.

Nous y étions trois pédagogues (jardin d’enfants, primaire, secondaire), nos trois jeunes volontaires, deux parents administrateurs. Un voyage en Alsace, au pays des cigognes et du munster (certains d’entre nous s’en souviennent)  : c’est l’école Steiner de Colmar qui organisait le Congrès cette année avec l’aide de la Fédération des Ecoles Steiner.

Au delà même de la thématique du congrès, ce temps d’échanges / rencontres inter-écoles est chaque fois ressourçant. Nous réalisons que nos problématiques sont souvent communes à d’autres écoles ou nous découvrons chez les autres beaucoup d’idées enthousiasmantes.

Tous ego  ?“ C’était le thème du congrès. Nous partions du constat – entre autres – que de plus en plus d’individualités très marquées apparaissent aujourd’hui dans les jardins d’enfants, dans les classes, avec des attitudes singulières et parfois peu sociales  ; le constat que finalement le premier travail de l’éducateur est de parvenir à réunir cette somme de petits egos, de créer un vrai groupe.

La table ronde introductive donnait le ton, allant bien au delà de notre milieu ”Waldorf“  : un proviseur d’établissement public, un chef d’entreprise, un représentant d’association ”citoyenne” locale d’éco-développement, un pédagogue d’école Steiner, une jeune fille de 20 ans, ancienne élève de l’école, tous ont pu témoigner de ce qu’ils percevaient, dans leurs milieux respectifs, autour de cette question… Ce n’était que le début de quatre beaux jours de réflexions et d’échanges.

Quatre jours où les écoles Steiner ont, à travers leurs pédagogues et leurs parents, poursuivi cette démarche de recherche pour que cette pédagogie puisse continuer à évoluer et répondre au mieux aux besoins de nos enfants.

Cécile Defèche, Présidente de l’école