La gymnastique Bothmer n’est ni stretching, ni tai-chi, ni yoga, ni gymnastique “volontaire”, ni eutonie …etc., et pourtant il ne fait aucun doute qu’elle opère aussi sur leurs “territoires”.
Elle concerne directement l’architecture du corps humain, le squelette, qui fait de l’homme ce temple érigé, mais elle s’y intéresse en tant que gymnastique digne de ce nom, donc bien évidemment à travers le mouvement et ses corollaires. Elle investigue donc cette frontière énigmatique entre une statique des plus admirables, celle de l’homme vertical (érigé entre ciel et terre), et une mobilité des plus élaborées dans les plans et les trois dimensions de l’espace. Elle explore ainsi cette apparente contradiction d’un être qui oscille entre ombre et lumière, pesanteur et légèreté, centre et périphérie… Se mouvoir librement et avec une attentive présence entre ces tendances polaires, en s’appropriant le tiers espace qui les relie, tel est l’objet de la gymnastique Bothmer.